Petite mort...

Petite mort...

Lu 215 fois
Vague à l'âme, PhiloSex

28 Jun 21

Cette expression érotique date du XVIe siècle. A l'époque d'Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, on étudiait beaucoup l'anatomie, on désigna alors l'orgasme comme une petite mort de par le court évanouissement ou les frissons qu'il peut provoquer….
Je trouve qu’elle prend d’ailleurs particulièrement son sens avec le quickie.

« J’ai soudain ressenti cette petite mort. La partie d’après l’évanouissement et d’après les frissons, celle du vide qui s’ensuit. Comme une tristesse, d’avoir laissé l’intensité et les vertiges se suffir à eux-même, de n’avoir pas su, ou pas pu, transférer cette extraordinaire énergie vers quelque chose de plus grandiose. »


C’est un peu rester sur sa faim. Pas faim de plus de sexe, mais faim de ce qu’il promet. Ou pourrait promettre.
Je me demande s’il convient ici encore d’appliquer la loi du “moment présent”, et prendre ces quickies pour ce qu’ils sont : un échange furtif de deux corps pressés, une simple décharge d’énergie… Mais le sont-ils seulement d’ailleurs ? Ou bien est-ce aussi une façon d’éviter l’engagement dans l’intimité ?

« Faut vraiment avoir faim”, me disait un ami plutôt adepte de langueurs tantriques… » Effectivement, de l’autre côté il y a le long moment à discuter, où l’on échange à la fois paroles, sourires et désirs en attente, le temps que l’on prend à se découvrir, ou la rage des vêtements que l’on arrache après l’affût. Le temps des caresses, des jouissances qui s’intensifient… le temps qu’on prend, quoi…

Il y aurait-il là un goût genré pour l’un ou l’autre ? Je veux dire, même si je n’ai que peu de doutes sur le fait que tout le monde préfère un repas de gala, Les hommes se satisferaient-ils plus facilement d’un quickie que les femmes ?
Je ne sais pas bien…
Je vous laisse en débattre…

Un mot à dire ?

Recevoir par email les réponses à ce fil de discussion    

Anti-Spam : Inscrire 215 dans la case